Bien placer vos réservoirs

Lorsque l’on envisage de rajouter un réservoir supplémentaire une question se pose : où le mettre ?

Deux solutions :

- Vous disposez d’un coffre suffisamment grand et de forme rectangulaire ; vous pouvez donc opter pour un réservoir rigide en plastique alimentaire.

- L'autre solution qui permet de perdre un minimum de volume, est de s’orienter vers un réservoir souple qui s’adapte beaucoup mieux. Ce dernier est construit avec trois couches : deux pour la résistance et une pour garantir la qualité alimentaire.

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Pour que les parois du coffre, en particulier sur les bateaux non contre-moulés, n’endommagent pas le réservoir souple, il est prudent de tapisser le fond et les côtés du coffre avec de la moquette (ou autre).

Pour minimiser le ragage, le réservoir doit être fixé, des oeillets sont prévus à cet effet.

Pour l’hivernage, si vous êtes dans une région où il y a un risque de gel, il est bon de les vidanger.

En début de saison, nettoyez les réservoirs avec un produit adapté (Pura T ou Kilbateank) et pour la pureté prenez un désinfectant (Aqua Clean, Bactend ou Elsil).

Le dessalinisateur

Le dessalinisateur est de plus en plus présent sur les bateaux de course au large et sur ceux de grand voyage. Cette tendance prouve la fiabilité et l'efficacité de cet équipement.

Lequel choisir ?
Un dessalinisateur peut être alimenté en 12 volts, 24 volts et 220 volts. Si vous disposez d’un groupe électrogène fixe à bord, pas d’hésitation, prenez un modèle 220 volts voire bitension 12/220 volts. Lorsque le groupe tourne, vous faites de l’eau (tension 220 volts), lorsque vous êtes au moteur aussi (tension 12 ou 24 volts). C’est la sécurité.
Si vous ne possédez pas de groupe, le dessalinisateur sera alimenté par les batteries du bord. Un dessalinisateur est un gros consommateur électrique, lorsqu’il tourne, il faut impérativement démarrer le moteur. L’alternateur compense sa consommation.

Comment ça marche ?
Les dessalinisateurs travaillent sur le principe de l’osmose inverse. L’eau de mer est envoyée sous haute pression (55 bars) à travers une membrane qui sépare l’eau douce de l’eau salée. L’eau douce qu’ils produisent est propre à la consommation. Ils sont constitués d’une pompe haute pression, de filtres, d’une ou plusieurs membranes et de différents accessoires (automatisation). La pompe peut être actionnée par un moteur électrique 12 ou 24 V (sur les batteries), par un moteur 230 V (sur un groupe électrogène) ou par un système mécanique relié au moteur de propulsion (courroie).
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Un dessanilisateur est bruyant. Pensez à l'installer dans un coffre.
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Seul le panneau de commande peut rester accessible.

La filtration

La filtration de l’eau est vivement conseillée surtout si on veut consommer l'eau pour la boisson. L’idéal est d’associer deux techniques :

- un pré-filtre en fils de polypropylène ou de nylon qui retient les débris et sédiments (pas les sels minéraux)

- un filtre à charbon actif imprégné d’argent qui élimine odeurs et mauvais goût.
 

Le chauffe-eau

Le chauffe-eau réchauffe l'eau douce soit via un échangeur branché sur le circuit de refroidissement du moteur, ou en 220 volts (branché sur la prise de quai).

Les chauffe-eau que nous vous proposons sont en inox. Ce matériau n’est pas le plus léger mais c’est le moins sensible à la corrosion.

Pour l’isolation, la mousse en polyuréthane a été retenue ce qui, à ce jour, est le meilleur compromis.

Plusieurs capacités sont disponibles (de 20 à 100 litres). Elles sont fonction de la place à bord (et du poids accepté).

Point important : le poids d’un chauffe-eau est donné à vide, il faut rajouter celui de l’eau.